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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 11:42
[Athlétisme] Kenya : Iten, je m’appelle Iten, je suis une ville pas comme les autres…

«Beaucoup de gens commentent le haut niveau, mais peu en réalité le connaissent…» Ces mots sont signés Bob Tahri. Du 17 au 26 octobre, nous nous sommes entraînés sous ses ordres, à Iten au Kenya, dans le berceau de la course à pied. Aux côtés de 15 autres athlètes devenus depuis des amis. Récit.

[Athlétisme] Kenya : Iten, je m’appelle Iten, je suis une ville pas comme les autres…

«Welcome to Iten, Home of Champions.» Après 10 500 kilomètres et un peu plus de 24 heures passées dans les transports (entre le train, l’attente, les deux avions – dont une improbable escale à Dubaï – sans oublier le folklorique trajet en minibus «matatu»), apercevoir la fameuse arche aux couleurs du Kenya surplombée du coq relève quasi du miracle.

 

Limite, on se pince pour y croire. En tout cas, ça prend clairement des allures de délivrance. Comme si on touchait enfin au but. Car durant le voyage, nos yeux mais aussi notre dos, nos fesses et nos estomacs respectifs ont été mis à rude épreuve. Ah ces foutus dos d’âne qui jonchent le parcours et qui vous font faire des bonds de trois mètres dans l’habitacle ou encore ce reggae déjanté («Pull up, pull up, DJ Selecta, kaboum»), on n’est pas prêts de les oublier!

 

Mais bon, toutes ces péripéties du voyage sont vite oubliées une fois arrivés au Kerio View Hotel, notre paradisiaque lieu de séjour, à l’imprenable vue sur la vallée du Rift. Une heure plus tard, après un déjeuner léger, on enfile déjà nos baskets. On a rendez-vous à la grille du centre pour une marche active et un petit footing à la cool. Direction la piste sans âge du Kamariny Stadium et sa légendaire terre rouge qui a vu éclore tant de champions (Dennis Kimetto, Wilson Kipsang, Geoffrey Mutai, Saif Saaeed Shaheen…) plutôt que le confort du tartan payant de la Lornah Kiplagat Sports Academy.

Au programme, découverte de l’environnement et acclimatation avec l’altitude. À 2 400 mètres, tu te rends direct compte que ton corps réagit différemment à l’effort. L’oxygène se faisant plus rare, tu t’essouffles plus rapidement, t’as parfois mal à la tête et ça te brûle au niveau de la gorge et des poumons à la moindre accélération. Assis sur la barrière du steeple, des petits Kényans, à l’instar de Frika et Lennox, intrigués, scrutent nos moindres faits et gestes du regard. Sur la pelouse, des moutons broutent l’herbe. C’est sûr qu’ici pour nous, les «Muzungus» (les Blancs), c’est le dépaysement garanti!

[Athlétisme] Kenya : Iten, je m’appelle Iten, je suis une ville pas comme les autres…

«En Afrique, rien n’est simple et tout se mérite…», a coutume de dire Bob. À chaque séance, chaque série, chaque rep, on doit s’accrocher, se faire violence, sortir nos tripes, repousser nos limites. Réussir aussi à s’adapter à l’instant t. C’est ce que Bob appelle «la gestion instantanée de l’imprévu». Ouais, ouais, on sent que le grand «biche» ça, comme dirait Esteban avec son accent chantant du Puy-en-Velay. Pas de quoi cependant «claquer des dents» ou esquisser un «yodel» voire une «chiclette» à notre chère Fania, sertisseuse de son état, et accessoirement, en soirée, notre fournisseuse officielle de chocolat… suisse!

[Athlétisme] Kenya : Iten, je m’appelle Iten, je suis une ville pas comme les autres…

De cette aventure à Iten (petite ville kényane haut perchée de 4 000 habitants, située à 330 kilomètres au nord-ouest de la capitale, Nairobi), de ce voyage initiatique à la Mecque de la course à pied, on retiendra une flopée de bons moments. Difficile de tous les compiler ici. Toujours est-il que ces images resteront à jamais gravées dans notre tête, dans notre esprit. Comme autant de souvenirs impérissables. L’anniv de Marie, le safari pété à la Sergoit Kruger Farm, les virées chanmés au centre-ville en taxi-moto (piki-piki) avec les potes d’Alfred, la queue-leu-leu et le battle de danse au Viewpoint avec une mamie kényane qui fouettait la mort, l’émouvante rencontre avec les sourds et muets de la St Peter’s Iten Secondary School, notre semi improvisé en pleine brousse avec Max et Hugo… On rigolait pas trop à ce moment-là, les gars, lorsque Bob nous a lâchés dans la nature, do you remember? Mais bref, c’est du passé, on a fini par rallier «polé, polé»* l’hôtel. Et ce, en toute décence, Monsieur Tahri!

[Athlétisme] Kenya : Iten, je m’appelle Iten, je suis une ville pas comme les autres…

Courir, manger, dormir… Ce fut notre mode de vie durant un peu plus d’une semaine. Au-delà d’avoir avalé des bornes  (130 kilomètres environ), ce stage, même si on en a tiré au final aucun bénéfice physique, nous aura permis de «gagner 5 ans», dixit Bob. Cette inspirante et enrichissante expérience de vie, à la fois sportive et humaine, à base d'échange et de partage nous aura amenés, nous petits Européens, à réfléchir, grandir, mûrir. Et surtout cela nous aura ramenés à notre humanité. Plus que jamais, il faut savoir apprécier les plaisirs simples de la vie. Ici, au Kenya, comme dirait Baloo, il en faut peu pour être heureux. Une phrase, un mot, juste un sourire… Je revois encore la petite Abigaël, 9 ans, en espadrilles, se mêler à nous lors du footing de récup… Un grand moment! Ou encore les «Awayou» (How are you?) balancés mécaniquement sur le bord de la route par les enfants kényans lorsqu’ils te voient courir. Voilà, j'en ai fini de mon récit les amis! Mais rien que d’y repenser, j’en ai le cœur serré… Qui sait, peut-être qu’un jour, on se retrouvera!

Ismaël Bouchafra-Hennequin

* «Polé, polé» signifie «doucement» en langue swahili.

[Athlétisme] Kenya : Iten, je m’appelle Iten, je suis une ville pas comme les autres…

Un grand merci, autrement dit Asante sana à toute la team pour cette aventure de dingue : Bob Tahri, Abdelkader Mahmoudi sans oublier mes 15 compagnons de route (Esteban, Fania, Franck, Hugo, Julien, Kevin, Laurène, Lucien, Marc, Maxence R., Marie et Maxence L., Maxime, Samia et Yohan).

 

Pour en savoir plus :

- Stage Bob Tahri : récit de mon immersion à Iten au Kenya (article)

- Iten, terre de champions (vidéo)

- Iten, la terre des coureurs de fond (vidéo)

- Bob Runner, sur la piste rouge (vidéo)

- Tahri en pleine préparation, Mondiaux d'athlétisme 2009 (vidéo)

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 13:59

Le 2 juin dernier, Mario Lemina a été reçu par le président Ali Bongo au palais présidentiel du bord de mer de Libreville.

Alors qu’il a donné officiellement son accord pour rejoindre les Panthères, le milieu défensif de l’OM (21 ans), ancien international Espoirs français, va devoir patienter. Non qualifié à temps pour les rencontres du mois de juin face au Niger et la Côte d’Ivoire, Mario Lemina devrait finalement faire ses débuts avec le pays de son père en septembre prochain contre le Soudan. Et pourrait même, d’après Gaboneco.com, venir renforcer la sélection olympique dès la mi-juillet contre le Mali, dans le cadre du match aller du dernier tour des éliminatoires de la CAN U23.

Pour en savoir plus :
- Communiqué de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot)

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 23:27

Enfin ! Le milieu offensif brésilien d’Arsenal (22 ans), prêté cette saison à Almeria, pourra évoluer en Premier League la saison prochaine. Plus de quatre ans après sa signature chez les Gunners, il vient en effet d’obtenir son passeport espagnol.

« Les bonnes choses mettent du temps pour arriver. Mais quand elles arrivent, on éprouve la plus grande satisfaction du monde. Nationalité espagnole !! », a écrit Wellington Silva sur son compte Twitter.

En octobre 2014, les autorités anglaises lui avait octroyé son permis de travail.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 09:06

Interrogé sur son avenir international par la Web TV du FC Metz, le défenseur central d’origine sénégalaise de Naples (23 ans), ancien international U20 français*, s’est montré plutôt évasif.

« J’ai un choix à faire. Parce que je peux autant être dans la sélection nationale française que sénégalaise. Je le ferai en temps voulu. Mais pour le moment, je n’ai pas eu de convocation ni de contact avec eux. Donc je continue à travailler dans mon coin. Et puis si ça vient un jour… Je ne suis pas pressé à tel point que j’ai envie de demander de jouer en sélection », a déclaré Kalidou Koulibaly à la Web TV du FC Metz.

Reste que dans les colonnes du Républicain lorrain et par le biais de son agent Bruno Satin, «K2» a tout de même fait savoir que voir ses anciens petits copains en sélection en équipe de France A (Lacazette, Griezmann…), lui « donnait envie ». Affaire à suivre…

* 11 sélections avec les U20 français.

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 23:50

Ce jeudi soir, la tenniswoman russe (21 ans, 97e au classement WTA, WC), ancienne n° 1 mondiale junior, qui vit et s’entraîne désormais en Australie, a signé lors du deuxième tour du tournoi de Miami sa première victoire face à une joueuse du top 10 mondial, en battant son idole Maria Sharapova, 7-6 (7/4), 6/3. Daria Gavrilova devrait prochainement obtenir la nationalité australienne.

* La Croate Ajila Tomljanovic (21 ans, 60e au classement WTA) est elle en passe de finaliser administrativement sa naturalisation australienne.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 22:11

Ancien meilleur buteur de D1 (20 buts en 1993/1994 avec Lens) aujourd’hui reconverti agent de joueurs, Roger Boli, possède un avis tranché sur le choix de nationalité sportive. Et pour cause… À son époque, c’est coach Guy Roux qui a choisi pour lui !

Pour nous, Roger Boli restera à jamais ce p’tit attaquant vêtu d’un maillot sang et or Shopi, qui aimait faire l’avion après chacune de ses réalisations. Un feu follet à la fine patte gauche qui était le chouchou du stade Bollaert.

Malheureusement, Roger n’a pas eu la chance de percer à l’échelon international. Il avait pourtant théoriquement le choix entre la France et la Côte d’Ivoire. Mais à l’époque, à l’AJA, coach Guy Roux ne l’a pas laissé choisir. Il s’est arrangé pour que Roger obtienne ses papiers. Et que la France le sélectionne rapidement et « verrouille » ainsi pour toujours sa nationalité sportive.

« Roger est passé par le même chemin. Naturalisation-réintégration, et sélection plus tard sous le maillot des espoirs… Mais lui n’a pas fait carrière en équipe de France. Et il regrette encore ce choix aujourd’hui : Roger aurait pu faire un beau parcours sous le maillot ivoirien, il en avait la classe », raconte Basile Boli dans son autobiographie, Black Boli (1994).

Alors lorsque aujourd’hui France Football interroge Roger Boli en plein feuilleton Fékir, il ne faut pas s’étonner qu’il ait un avis tranché sur la question : « La décision n’appartient qu’au joueur, pas à l’agent ou à une autre personne. Je leur dit juste : Va là où tu sens que tu auras ta place. »

Au moins, ça a le mérite d’être clair.

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 20:43

Né à Marseille (France) d’une mère marocaine et d’un père sénégalais, le latéral droit de la Lazio Rome (31 ans) aurait pu porter le maillot des Lions de l’Atlas ou des Lions de la Terenga. Mais au lieu de ça, il a préféré repousser les offres des deux sélections africaines. Sans regrets. Officiellement, pour éviter des tensions au sein de sa famille.

« J’ai respectueusement décliné les convocations du Maroc et du Sénégal car je ne voulais pas faire mal à l’un de mes parents en privilégiant un pays plutôt que l’autre. C’est une décision difficile car on ne veut pas créer de tension dans la famille. C’est pour cela que j’ai décidé de rester neutre. Pour certains, c’est une excuse facile mais j’aime mes parents et je préfère leur épargner les réactions des supporters déçus. Si j’avais choisi le Sénégal, les fans marocains auraient critiqué mon choix, et si j’avais choisi le Maroc, ce sont les supporters sénégalais qui l’auraient fait. Dans les deux cas, c’est une situation dont personne ne sort vainqueur. Je vis comme un homme. Je mourrai comme un homme. Avec mes décisions. Donc il n’y a aucun regret de ma part.»

Attendait-il une hypothétique sélection en équippe de France ? « J’ai lu ça dans le passé mais c’est absolument faux, a confié Abdoulay Konko à BBC Sport. Cela ne m’est jamais venu à l’esprit et il n’y a jamais eu de discussions. Ce n’était que des spéculations. »

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 10:11

                               

 

Fin des spéculations! Préconvoqué par la France, appelé par l’Algérie pour deux matches amicaux programmés fin mars, le milieu offensif de Lyon (21 ans), international Espoirs français, a finalement décidé de poursuivre sa carrière internationale en Bleu. Mardi, dans les colonnes du journal L’Équipe, Nabil Fekir est revenu sur les raisons de son choix. Extraits.

 

Depuis plusieurs semaines, votre avenir international est l'objet d'intenses spéculations. Dimanche, “L'Équipe” affirmait que vous aviez opté pour la France, comme Bernard Lacombe, le conseiller de Jean-Michel Aulas à Lyon. Vous confirmez ?
Nabil Fekir : Oui, je confirme. La France, c'est mon choix.

Qu'est-ce qui a fait pencher la balance ?
Je me suis entretenu avec Didier Deschamps, qui s'est montré très convaincant. Il m'a dit qu'il comptait sur moi, que j'étais un joueur intéressant. Il y a une échéance importante qui arrive, l'Euro 2016. J'ai très envie d'y participer. Je suis français d'origine algérienne, et j'en suis très fier, mais j'ai estimé qu'il était de mon intérêt d'opter pour la France.

Vendredi dernier, vous avez appelé Christian Gourcuff, le sélectionneur de l'Algérie. Que lui avez-vous dit ?
Oui, je l'ai appelé pour lui dire que mon choix n'était pas fait. Je n'aurais pas dû l'appeler. J'ai commis une erreur. J'avais un peu la pression, en fait.

Assumer ce choix, c'est difficile ?
Je n'ai pas peur, en tout cas. J'ai fait un choix personnel et j'espère que tout le monde le respectera.

Comment espérez-vous être perçu en Algérie ?
Je m'y rends de temps en temps. J'espère juste être considéré comme un Français d'origine algérienne. Ni plus, ni moins. Moi, j'aime autant la France que l'Algérie. Tout simplement.

De loin, on peut avoir l'impression que l'Algérie représentait le choix du cœur, la France celui de la raison.
Chacun peut comprendre que je n'étais pas confronté à un choix simple. Je n'avais jamais été sélectionné en équipe de France jeunes. En revanche, j'ai déjà été appelé une fois en Espoirs. Il y a donc une certaine logique à ce qu'après les Espoirs mon ambition soit de rejoindre la grande équipe de France. L'Algérie est une partie de mon cœur, la France aussi. Mon père aurait aimé me voir jouer pour l'Algérie. Mais c'est moi le joueur, c'est moi qui suis sur le terrain. Ce sera l'équipe de France et ça ne changera plus ! Je suis très attaché à cette équipe. Je voudrais qu'il n'y ait aucune ambiguïté à ce niveau-là.

Le règlement vous permet de porter le maillot de l'Algérie si vous ne jouez que des matches amicaux avec les Bleus. Et le prochain match officiel de la France, c'est en juin 2016 avec l'ouverture de l'Euro…
J'ai pris une décision, et elle est définitive.

Dire non à l'Algérie, c'est…
C'est dur. D'autant que beaucoup de gens m'ont poussé à jouer pour l'Algérie.

Vous aviez cinq ans en 1998 quand les Bleus ont été sacrés champions du monde, sept en 2000 quand ils ont remporté l'Euro. Que représente l'équipe de France pour vous ?
J'ai suivi le Mondial 2014. La France a réussi son parcours mais est tombée sur une équipe d'Allemagne costaude. Ça reste une très grande nation de football. Elle est entrée dans l'histoire du foot quand j'étais tout petit. J'en garde un souvenir assez lointain, de gens heureux dans les rues. Ça fait rêver tout ça, évidemment. Mon plus gros souvenir, c'est la Coupe du monde 2006, la ­panenka de Zidane en finale contre l'Italie. Jouer pour la France, c'est un rêve de gosse pour moi.

Chez les Bleus, il va sans doute vous falloir être patient. Avec Valbuena, Benzema et Griezmann, Didier Deschamps tient un trio d'attaque…
Il y a effectivement de très, très bons joueurs. C'est un risque à prendre et je suis prêt à le prendre. Si je suis appelé chez les Bleus, je sais très bien que ce n'est pas pour être titulaire d'entrée. Une carrière se construit par étapes. La France a les moyens de gagner à nouveau des titres.

Vous imaginez gagner l'Euro ?
Mais je ne sais même pas si je serai dans le groupe ! Maintenant, les Bleus ont toutes les qualités pour s'imposer, oui.

Si vous êtes appelé, vous savez à quoi vous attendre. On va forcément vous comparer à Zidane…
Honnêtement, la comparaison est flatteuse pour moi. Mais soyons sérieux, je suis très, très loin du niveau de Zidane. Je suis assez lucide, et également les gens qui m'entourent, me conseillent ou m'entraînent, pour savoir que je suis très, très loin du niveau de Zidane. Je ne suis pas encore un joueur de niveau international, mais je vais bosser dans mon club pour tenter d'y parvenir. Pour en revenir à Zidane, on a au moins un point commun. Nous avons dû faire le même choix. Comme moi, il est né en France. Comme moi, ses parents sont nés en Algérie. J'ai fait le même choix que lui.

Vous n'aurez que vingt-deux ans le 18 juillet prochain. Parfois, n'avez-vous pas l'impression que certains débats vous dépassent ?
Je suis passé par des moments compliqués, évidemment. J'ai essayé de faire un peu le vide et de me concentrer sur mon club, l'OL. Je suis encore jeune, c'est vrai.

À Montpellier, dimanche, vous avez réussi une prestation d'autant plus impressionnante que vous veniez de vivre plusieurs journées très agitées…
Je crois que j'en ai impressionné plus d'un, oui. C'est une question de mental. Je suis un joueur qui a du mental, le caractère pour faire abstraction de tout ce qui peut se dire. J'ai préparé le match comme d'habitude. Mes coéquipiers n'ont pas eu une attitude différente à mon égard, eux non plus. Ils ont confiance en moi. Le staff aussi. Si j'avais à cœur de faire un très gros match, c'était pour répondre aux piques de mon coach. Je crois que j'ai répondu présent.

Avant ce match, Hubert Fournier, votre entraîneur, vous avait invité à davantage vous exprimer sur le terrain que dans les médias.
Je suis tout à fait d'accord avec lui, le terrain est le plus important.

Vous imaginez jouer contre l'Algérie avec la France ?
Franchement, on n'en est pas encore là.

On dit que le poids de votre famille a failli vous faire changer de décision ?
J'ai échangé avec mon père. Nous nous sommes mis d'accord et il respecte mon choix.

Pour en savoir plus :
- Lacombe confirme que Fekir "a changé d’avis" (vidéo)


 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 22:13

Interrogé jeudi par le quotidien Bild pour savoir s'il voulait demander la nationalité allemande, le milieu offensif ex-international français du Bayern Munich (31 ans) répond : « Pourquoi pas ? Je peux m'imaginer rester à Munich après ma carrière. Parce que je me sens bien en Allemagne. Si je le faisais, ce serait pour ma famille, pour l'avenir. J’ai acheté une très belle maison. Nous vivons avec la mentalité allemande, J'aime ça. (…) Mon fils Salif (3 ans) est né en Allemagne. Il jouera peut-être un jour pour la Mannschaft ! »

Simple effet d'annonce ou réelle volonté de prendre la nationalité allemande de la part de  « Ch'ti Franck »? Difficile de dire.

Toujours est-il que L'Equipe Magazine publia deux jours plus tard une belle enquête sur Franck Ribéry et la relation ambigüe qu'il entretient avec la France. Pour preuve, cette Une fracassante !

 

   

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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 21:00

Nommé à la tête de la sélection de Bosnie-Herzégovine début décembre, Mehmet Bazdarevic espère attirer dans ses filets deux jeunes joueurs belges évoluant au Standard de Liège : Dino Arslanagic (21 ans, défenseur international espoirs) et Deni Milosevic (19 ans, milieu offensif, international U18). ‘‘Mécha’’ a prévu de les rencontrer prochainement.

Pour en savoir plus :
- La Bosnie-Herzégovine courtise deux Belges (article)

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